PEKIN:
L’empereur de Chine était le « fils du ciel », représentant de celui-ci sur terre.
Omniscient, maître de toute chose, il devait également rendre compte de sa mission car il se devait de maintenir l’ordre et l’harmonie - en gros le statu quo - car il n’est pas meilleur ordre que le maintien de l’ordre existant.
Tout est de ce fait régit depuis des lustres en dans la Chine impériale. Ecriture, peinture, philosophie, artisanat, politique... tout est régie par des canons impériaux chinois définis depuis des lustres et renforcé par la pensée confucéenne qui donne le privilège aux anciens, à la morale, l’ordre public, le bien collectif.
On est loin de la pensée révolutionnaire des lumières et de la perpétuelle remise en cause qui caractérise nos civilisations.
L’empereur de Chine était le « fils du ciel », représentant de celui-ci sur terre.
Omniscient, maître de toute chose, il devait également rendre compte de sa mission car il se devait de maintenir l’ordre et l’harmonie - en gros le statu quo - car il n’est pas meilleur ordre que le maintien de l’ordre existant.
Tout est de ce fait régit depuis des lustres en dans la Chine impériale. Ecriture, peinture, philosophie, artisanat, politique... tout est régie par des canons impériaux chinois définis depuis des lustres et renforcé par la pensée confucéenne qui donne le privilège aux anciens, à la morale, l’ordre public, le bien collectif.
On est loin de la pensée révolutionnaire des lumières et de la perpétuelle remise en cause qui caractérise nos civilisations.
De cet ordre établi, le cosmos est l’un des fondements et sa représentation sur terre est donc régit par des canons structures de compositions, d’ordonnancement de décoration qui font des grands temples et ensembles monumentaux de la Chine impériale des exemples parfaits de maîtrise de composition, de sérénité et de grandeur.
Aucun tourment ne saurait être exprimé. Le temple du ciel, à cet égard, est un parfait exemple d'équilibre et de composition, de masses, de perspectives et de symbolique.
Le complexe repose sur des combinaisons basées sur le chiffre trois, dominé par la couleur bleue et assi sur le cercle symbole de la voute céleste dans la cosmologie chinoise.
La salle de prières, pour de bonnes moissons, la voute céleste impériale et l’autel du tertre circulaire sont les trois bâtiments principaux de ce complexe utilisés uniquement lors des solstices d’été et d’hiver pour glorifier ce lien intemporel entre l’empereur et le Ciel.
Aucun tourment ne saurait être exprimé. Le temple du ciel, à cet égard, est un parfait exemple d'équilibre et de composition, de masses, de perspectives et de symbolique.
Le complexe repose sur des combinaisons basées sur le chiffre trois, dominé par la couleur bleue et assi sur le cercle symbole de la voute céleste dans la cosmologie chinoise.
La salle de prières, pour de bonnes moissons, la voute céleste impériale et l’autel du tertre circulaire sont les trois bâtiments principaux de ce complexe utilisés uniquement lors des solstices d’été et d’hiver pour glorifier ce lien intemporel entre l’empereur et le Ciel.
Dans ces compositions, le jardin chinois joue le rôle d’une matérialisation de la nature idéale, reflet du cosmos et de l’ordre. La maitrise du désordre révèle l’ordre inhérent à toute chose, fondement de notre vie régulant le cours du cosmos.
Dans le tracé du lac, la composition du bosquet, la construction d’un pavillon, c’est l'équilibre qui est recherché, la maîtrise de la composition, le calme…
Dans le tracé du lac, la composition du bosquet, la construction d’un pavillon, c’est l'équilibre qui est recherché, la maîtrise de la composition, le calme…
On est loin des jardins romantiques anglais ou des compositions parfois surprenantes des jardins baroques italiens.
Le but est identique à celui poursuivit par une composition classique de jardins à la française : la maitrise du monde, la personnification du pouvoir temporel ou religieux.
Le but est identique à celui poursuivit par une composition classique de jardins à la française : la maitrise du monde, la personnification du pouvoir temporel ou religieux.