Pékin Beijing

Le Cœur de Pekin

 

Le cœur de la ville est sein par le deuxième périphérique. En son sein, la Cité Interdite en constitue l’enceinte sacrée.
Au nord, la colline du charbon, point culminant de la cité ; au sud, le Temple du ciel, ensemble plus que sacré pour l’empire. 

D‘est en Ouest, une immense avenue traverse la ville. Elle change de nom kilomètre après kilomètre et se prolonge à l’est comme à l’ouest vers la banlieue. Au sud de cette avenue, la place Tian shan men et l’opéra en construction. Au nord la Cité Interdite.

Centre nerveux de la ville hier, la place Tian’nam men est devenue une étendue minérale froide et sans âme placée sous la haute surveillance de la police.

 

Au nord, la ville tartare, au sud, la ville chinoise. 
Au nord l’aristocratie, le pouvoir. Au sud, les petites gens, la piétaille, car dans la cosmologie chinoise c’est le nord qui domine le sud dans la ville mais aussi géographiquement. Au nord, Pékin gouverne la Chine.

Pendant la dynastie Qing, les princes et aristocrates mandchoues s’installeront de ce fait dans la partie nord, suivi au XXe par la nomenklatura de l’appareil d’état et du parti communiste. Aujourd’hui, on y trouve les quartiers les plus préservés, les derniers hutong dont certains ont été transformés en résidences de luxes.
 
Autour du lac Beihia, hutongs, temples, grandes demeures et commerces forment un quartier animé qui donnent une image du Pékin d’entant loin des tours et barres contemporaines.

 

Au sud, les quartiers sont plus populaires, voir même insalubres pour certains. Hier deux villes, deux cultures, deux mondes qui aujourd’hui se rapprochent au-delà du deuxième périphérique et constitue aujourd’hui la ville moderne en plein développement, saisie par la spéculation immobilière, les embouteillages monstres, les chantiers gigantesques, les expropriations expéditives...