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Hampi
Ce deuxième voyage en Inde permet d’avoir un aperçu de plusieurs moments forts de la civilisation indienne et de son histoire à travers les siècles, avec dans l’ordre chronologique, qui ne sera pas celui du voyage pour des raisons pratiques :
- L’émergence de l’art Bouddhiste sur le site rupestre d’Ajanta au IIe siècle av J.-C. puis au Ve et VIe siècle après J.-C..
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Ajanta et Ellora
- Le sommet de l’art bouddhiste atteint sur le site rupestre d’Ellora du VIIe au IXe siècle, l’émergence puis la renaissance hindouiste manifeste sur le même site du VIIe au Xe siècle, puis l’aventure Jaïn du IXe au XIe siècle toujours sur le même site d’Ellora.
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Ellora
- L’aventure des moghols et de leur empire manifeste à Bijapur et Aurangabad et leurs monuments du XVIe siècle à la gloire des empereurs et de l’Islam.
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Bijapur et Aurangabad
- A la même époque, le renouveau hindouiste qui résiste au sud de l’Inde à l’invasion de l’Islam rayonne à Hampi, ancienne capitale de l’empire de Vijayanagar, du XIVe au XVIe siècle.
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Hampi
- Sur la côte à l’est, toujours à la même époque, les portugais fondent Goa, point d’accroche de leur empire maritime, témoignage de la passion catholique en terre indienne avec ses nombreuses églises du XVIe siècle.
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Goa
- Puis enfin, Bombay, la ville-port britannique, créée pour faire vivre l’empire des Indes, manifeste de la présence anglaise aux Indes avec son architecture et son urbanisme victorien, mélange d’influence indienne et européenne et qui s’épanouit pendant toute la deuxième moitié du XIXe siècle.
Ce voyage est aussi une introduction aux deux voyages suivants: le Sri Lanka, terre bouddhiste, qui recueillera l’héritage indien, et le sud de l’Inde, le Tamil Nadu, terre de l’Hindouisme, de l’exubérance, loin des fastes et des déserts du nord de l’Inde.
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Ellora
Le bouddhisme prend sa source en Inde et son essor dans l’ensemble de la péninsule et en Asie Centrale au IVe siècle av. J.-C.J.-C.. A la même époque, l’empire Perse s’effondre face aux armées d’Alexandre le Grand. Celui-ci poursuit sa marche jusqu’en Transoxiane, puis descend la vallée de l’Indus à la rencontre des princes indiens. Après son départ, plusieurs dynasties grecques et asiatiques se succéderont. C’est dans ces régions septentrionales de l’Inde et dans les vallées afghanes, qu’un art accompli de la sculpture va naître de la rencontre des civilisations persanes, indiennes et grecques. Cette civilisation gréco-bouddhique du Ghandara aura un écho important dans la péninsule, notamment à travers sa statuaire. L’art gréco-bouddhique de cette période va se diffuser dans tout le nord de l’Inde humanisant les représentations de Bouddha et ce jusqu’à Ajanta, lieu de foisonnement intellectuel et artistique.
L’art du Gandhara (Ier au IVe siècle après J.-C.J.-C.) trouvera son premier développement à Taxila au Pendjab et son apogée dans les ateliers de Mathura, au nord d’Agra. C’est là que la représentation deBouddha atteint sa plénitude, l’expression de la compassion et de la méditation y est manifeste. La ferveur mystique de cette époque aboutit au canon bouddhique que l’on retrouve dans beaucoup d’œuvres des civilisations indienne, chinoise ou d’Asie du sud-est : Bouddha est représenté avec des traits lisses et pleins, dépouillés et purs, les prunelles mi-closes, le regard serein et paisible, un léger sourire aux lèvres. A Ajanta, on retrouve cette influence dans les nombreuses grottes du site.
Le Livre
Dessins et texte: VoyagesVoyages (c)
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